La Grèce, doit-elle rester dans la zone euro ?

Pourquoi la Grèce doit sortir de la zone euro ?

Les inconvénients d'un maintient de la Grèce dans la zone euro

[Comme] bon nombre en Allemagne et dans une grande partie de l’Union, que «l’Europe a plus à perdre si la Grèce reste dans la zone euro que si elle en sort de façon contrôlée…».

«l’Europe a plus à perdre si la Grèce reste dans la zone euro que si elle en sort de façon contrôlée…»

-Le risque de la crise grecque est l'étalement de la crise sur d'autres pays européens

(Tout comme l’Espagne, le Portugal ou bien l’Italie, ce qui montre bien que la crise Grec trouble l’économie européenne)

- La politique européenne va être remise en cause car malgré les plans d’aides qui se sont avérés inefficaces, cela montrera que l’Union Européenne ne peut résoudre une crise d’une telle envergure et qu’elle n’était pas préparé à être confronté à une crise comme celle de la Grèce.

Une sortie bénéfique pour l’Europe

- La sortie de la Grèce de la zone européenne permettra de :
- Mettre fin aux prêts et dépenses fait par les autres pays soutenant la Grèce.
D’ailleurs le FMI estime qu’il y aura 50 milliards d’euros de dépensé afin de pouvoir financer les
besoins du pays entre octobre 2015 et octobre 2018
(Les dépenses effectué pour la Grèce sont trop importantes. De plus elles ne peuvent être
remboursées donc la Grèce est un gouffre financier qui ne pourra pas être comblé, et on
peut le confirmer en voyant que les différents plans d’aides instaurés ne sont pas efficaces)
- Limiter la propagation de la crise sur d'autres pays de l’Union Européenne.
C’est un point sur lequel les analystes pense qu’à défaut de paiement de la Grèce, cela risque
de nuire à d’autres pays qui sont économiquement peu stables
(Par exemple l'Irlande, le Portugal, sont également en danger car le financement de leurs
besoins cumulés aux trois pays montait à 201 milliards d’euro en 2013)
- De faire de la zone euro, une zone plus prospère économiquement
Alain Juppé a déclaré : « la Grèce n’est plus en mesure aujourd’hui d’assumer les disciplines de la zone euro. Chercher à l’y maintenir à tout prix, par des arrangements de circonstance,
fragiliserait l’ensemble du système. Nous devons l’aider à organiser sa sortie, sans drame »
La sortie de la Grèce permettrait à l’Union Européenne de une stabilité économique, même si
ils existent d’autres pays en crise (Espagne, l’Italie ou bien Portugal) , la Grèce a été
considéré comme le pays le moins performant de l’U.E. en 2014

Pourquoi la Grèce doit rester dans la zone euro ?

Les inconvénients d’une sortie de la Grèce

Angela Merkel [déclare] que «si l’euro échoue, l’Europe échoue» […] l’Allemagne ne veut en aucun cas d’une sortie de la Grèce de l’euro. «si la Grèce échoue, l’Europe échoue»

La zone euro apparaîtra comme une structure non fiable au niveau économique, les banques
n'autoriseront plus les prêts aux grandes puissance européennes

(Par exemple la France qui a 2105,4 milliards d'euros de dette le 30 juin 2015 , ne peut se permettre de ne plus avoir l’aide des banques afin de ne pas être en crise)

L’Europe pourrait se séparer au fur et à mesure des pays qui rencontre les mêmes problèmes
économiques que la Grèce afin d’assurer une stabilité économique dans l ’Union Européenne

- A l’échelle européenne, une sortie de la Grèce de la zone euro pousserait le pays à adopter de nouveau l’ancienne monnaie grecque (le drachme) ce qui lui permettra de faire défaut sur la
totalité de sa dette.

Les contrainte empêchant une sortie de la Grèce

- La sortie de la Grèce entraînerait une très grande perte de confiance des marchés financiers auprès de certains pays d’Europe endettés, car les marchés financiers éprouveront quelques doutes sur leurs capacités à rembourser leurs
dettes

La Grèce doit rembourser les financements des pays qui la soutienne économiquement (des pays tel que la France et l’Allemagne)

Dominique Villemot estime que "la Grèce doit rester dans la zone euro". Car, explique-t-il, ce serait d'abord pour la
France "renoncer à 40 milliards d'euros" que lui "doit" la Grèce.
« renoncer à 40 milliards d'euros »

La France emprunte de l'argent auprès des banques puis la prête à la Grèce pour l'aider financièrement

La France risque de se mettre en crise si il n'y pas remboursement par la Grèce.

(D’ailleurs le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, estime en février 2015 qu'une réduction de la moitié
de la dette grecque signifierait «1.000 ou 1.200 euros d'impôts de plus» pour les Français)

Si il y a retour à la monnaie grecque, il le drachme subira une dévaluation par rapport à l’euro.

C’est-à-dire que la devise de la Grèce sera inférieure à la devise européenne, ce qui entrainera un blocage au niveau des
exportations et importations

(En effet les produits agricoles locaux baisseront en prix et seront plus accessible pour les habitants, les investisseurs
étrangers seront attirés ce qui fera gagner la Grèce en compétitivité MAIS les produits importés en Grèce auront des prix exorbitants qui ne seront pas abordables par la classe moyenne du peuple grecque)

« Cela pourrait mener à des pénuries de biens de première nécessité, comme les médicaments ou le carburant. »

Deux éventualités se présentent à l'Europe

Une sortie qui serait plus raisonnable

- En gardant la Grèce dans la zone euro sans pouvoir
résoudre le problème de la dette renverrait à dire que
les systèmes politiques et économiques européennes
sont inefficaces.
Ceci permettrait de mettre en garde les autres pays de
l’Union Européenne pour éviter que des pays soient
contre les plans d’austérités (car le partie d’Alexis Tspiras avait soutenu une
manifestation général du peuple grec contre le
nouveau plan d’austérité en novembre 2015)

Un maintient qui serait plus raisonnable

- Si l’Europe décide de se séparer de la Grèce
Elle pourrait par ailleurs conduire à une chasse au prochain « maillon
faible » de la zone euro, et donc à son démantèlement progressif
(c’est-à-dire que l’Europe cherchera à écarter les pays qui risqueront
de mettre en danger à nouveau l’Europe)
- En se séparant de la zone euro, la Grèce n’aura aucune raison de
rembourser sa dette au FESF (Fonds Européen de Stabilité
Financière) et au MES (Mécanisme Européen de Stabilité) chargés
des fonds de sauvetage des pays d’Europe
Ce qui entrainera des pertes pour des pays de l’Union Européenne
( l’Allemagne perdrait environ 65 milliards d'euros)